Retour sur le stage de danse, du 17 au 19 février

Focus sur le stage de danse qui a eu lieu du 17 au 19 février 2024 à Albi, au Grand Théâtre, à l’Athanor et dans les studios de danse de l’école Line Neel.
 
Durant 3 jours, les élèves danseurs du Conservatoire, ainsi que des danseurs amateurs de tout le département du Tarn, ont pu travailler avec les danseurs et chorégraphes Wayne Barbaste, Peggy Grelat-Dupont, Philippe Lebhar et Valeria Giuga. Ils ont partagé leur expérience, ont permis aux stagiaires de développer leur créativité et leur technicité en danse classique, contemporaine et jazz, et ont enrichi la culture chorégraphique des danseurs en herbe.
 
Wayne Barbaste est un chorégraphe et danseur jazz avec une perception résolument contemporaine. Il puise dans ses origines de Trinidad et Tobago et son héritage, pour interroger la place de l’individu dans la société, ainsi que de la société dans un monde individuel. Son centre chorégraphique Calabash concentre une formation à la Scène, une préparation EAT, un diplôme d’Etat de professeur de danse, une école de danse…
 
Peggy Grelat-Dupont s’est formée à l’école de danse de l’opéra de Paris et a dansé durant 7 ans pour la compagnie. Elle s’est ensuite orientéevers le contemporain, en travaillant pour William Forsythe, Edouard Lock, le ballet de l’opéra de Lyon et Maguy Marin. Elle est par la suite devenue danseuse indépendante et a travaillé avec Carolyn Carlson, Sasha Waltz et Ashley Chen. Avec Boris Charmatz, elle a interprété « Levée des conflits », « 20 danseurs pour le XXème siècle », « Enfant », « Manger » et « Danse de nuit ».  
 
Philippe Lebhar est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon. Il a commencé sa carrière avec Andy Degroat puis Lena Josefsson en Suède, avant de danser pour Vicente Saez en Espagne, Filip Van Huffel en Belgique et la compagnie Linga en Suisse. A son retour en France, il a intégré le Centre Chorégraphique national de Grenoble où il a interprété pour Jean-Claude Gallotta, avant de collaborer avec de nombreux autres chorégraphes de renom. Il a aussi collaboré sur des formes qui s’appuient sur la composition instantanée. Ces dernières années, il assiste le danseur et chorégraphe franco-tunisien Radhouane El Meddeb et la spécialiste de danse baroque Béatrice Massin.
 
Valeria Giuga est formée à la danse classique et moderne au Centre Régional de la Danse de Naples. En 2004, elle a suivi la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique national de Montpellier. En 2015, elle a été diplômée en notation du mouvement Laban. Elle a animé des ateliers de cinétographie Laban et de symbolisation du mouvement, et a développé des projets de création chorégraphique avec un procédé d’écriture chorégraphique basé sur la cinétographie. Elle a créé des performances participatives, des installations et été commissaire de l’exposition « Danser entre les lignes » au centre culturel Bellegarde de Toulouse. 
 
Trois « rendez-vous des curieux », ouverts à tous, ont également été proposés chaque jour de stage : 
-« Danser-Dessiner-Ecrire-Noter » avec Valeria Giuga, qui a inventé un logiciel pour créer du mouvement
-« L’Univers Forsythe » selon Peggy Grala-Dupont, qui est revenue sur ce chorégraphe qui a chamboulé les codes de la danse classique 
-« A la découverte de l’écriture Jazz » de Wayne Barbaste, où le chorégraphe a retracé le processus de création de deux de ses spectacles, « Métis#3 » et « Dans la foule ».
 
Le stage de danse s’est conclu par un extrait du spectacle de Wayne Barbaste « Dans la foule », avec la participation exceptionnelle des élèves du Conservatoire de musique et de danse du Tarn.
 
En outre, une installation de photographies et citations littéraires sur la danse, assortie de lectures à haute voix et d’un accompagnement musical, figurait également à l’Athanor. Installation conçue par Nathalie Auboiron et Dominique Rebaud. Projet proposé par des étudiants de la faculté Champollion à Albi, co-produit par le Centre National de la Danse et l’ADDA du Tarn. 
 
Stage en collaboration avec l’Adda du Tarn et en partenariat avec l’école Line Jenny Neel, l’association des parents d’élèves des sites de Castres, Labruguière et Mazamet et avec le soutien de la ville d’Albi, la Scène nationale d’Albi, la DRAC Occitanie et le département du Tarn.
 
Crédits photo : ADDA du Tarn